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Détachée comme un mec en été ...
13 mars 2014

Question de feeling ...

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Il y a des livres qui nous marquent plus que d'autres et avec lesquels on a une vraie rencontre...Ma rencontre avec ce livre a eu lieu un 7 février, c'était un vendredi...Il était 13h19 quand j'ai reçu le fichier qui allait changer mon après-midi et les jours suivants...Car oui après la lecture de ce manuscrit j'ai été incapable d'enchainer d'autres livres...Cela ne m'arrive pas souvent ! Le hasard faisant toujours bien les choses, j'ai dû faire un "break lecture" suite à un problème avec un œil (oui, contrairement à Albator, moi, ma cicatrice est dans l'œil !!!). J'avais mes lectures parasitées par les images de ce livre qui défilaient...Il fallait donc que j'arrête de lire ! Un comble pour un libraire...

Je ne vous donne pas le résumé du livre mais juste mon avis de libraire !

Il m'aura fallu lire 19 pages pour avoir un avis tranché sur ce livre et être complètement embarquée dans cette histoire...Tout est visuel, c'est agréable à lire, les références sont extras. J'ai aussi beaucoup rigolé même si la force de l'auteur est de dire des choses dont le fond est grave et parfois dur mais toujours avec une certaine légèreté et une certaine élégance.

La blancheur qu'on croyait éternelle, de Virginie Carton est mon livre coup de cœur...Ce livre a un titre musical mais j'ai envie de dire que c'est une véritable partition à lui tout seul. J'ai beaucoup aimé la lecture à double vitesse qui donne le rythme à ce récit. Il y a un véritable contraste entre la vie des deux protagonistes qui donne une certaine dimension. La double lecture sur le linéaire parait simple et joyeuse alors que dans le fond et la construction, tout est complexe et grave...
Virginie Carton arrive à dresser un portrait de la vie actuelle et du passé qui est juste et sensible. Les descriptions sont imparables...Elle arrive à doser à la perfection l'humour et la nostalgie...Une autre force de ce livre, c'est que l'auteur arrive à "poser" le temps... Il y a pour moi une phrase qui résume tout et que j'adore : " Lucien n'était pas du Sud, il n'était pas d'aujourd'hui non plus..."(p195)

Nous sommes tous la combinaison de ces deux êtres et cela amène forcément à se dire " ah mais moi aussi j'étais ou je suis comme çà.." Je ne parlerai pas des références musicales qui sont très bien choisies ainsi que des références cinématographiques car ce serait une grave erreur (et trop facile voir irrespectueux pour l'auteur) de réduire ce livre et cette histoire à cela ...)

Ce livre m'a parlé, j'ai aimé certains décalages, la dualité des personnages par moment, la très bonne analyse de la vie des hommes entre eux et de leurs habitudes (l'intrusion parfois dans leurs têtes !!!).Les relations mères/filles, pères/enfants sont extrêmement bien traitées. Puis il y a cette écriture qui m'a touché et çà, cela ne s'explique pas ! Virginie Carton est le chef d'orchestre parfait de cette partition !

Un grand merci à Virginie qui m'a fait confiance pour la lecture un peu privilégiée de son livre. Je ne peux que vous encourager à lire ce livre et j'espère qu'il vous transportera autant qu'il m'a transporté ! Lu, adoré et plus qu'approuvé par le libraire !

La blancheur qu'on croyait éternelle de Virginie Carton(éd. Stock) sort le 19 mars prochain !

PS : Vous retrouverez une "vraie" chronique sur le site de www.meellylit.com d'ici  deux jours, enfin quand elle aura bossé !

PS  perso : mais moi aussi j'adore envoyer des cartes de voeux !

 

 

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Commentaires
M
moi aussi j'adore envoyer des cartes de vœux :-). et j'ai adoré mathilde et lucien.
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Détachée comme un mec en été ...
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